Breaking news – Après la Belgique, l’Autriche soutient la suspension du droit de vote hongrois

Le gouvernement hongrois attaque ouvertement l’UE sur son territoire et partout où elle va à l’étranger. Il est désormais courant qu’il refuse toute forme de consensus, utilisant constamment son veto. De plus en plus de pays (le plus récent étant l’Autriche) semblent en avoir assez de cette destructivité.
Il y a quelques jours, le ministre belge des Affaires étrangères, qui assure la présidence de l'UE, a déclaré que l'Union devait être forte et poursuivre la procédure de l'article 7 contre la Hongrie et que, si toutes les cordes étaient coupées, notre pays devait être privé de son droit de vote en l'UE.
Notre voisin, le gouvernement autrichien, ne semble pas non plus soutenir ce genre de « politique politique ». Elle s'est rangée aux côtés des Belges et est également favorable à la poursuite des poursuites contre la Hongrie.
Comme indiqué hier, la Belgique en a assez de la Hongrie – tout en soutenant sa présidence tournante – et propose à l’UE que l’article 7 continue à s’appliquer à la Hongrie et, si nécessaire, que le droit de vote soit suspendu. Selon la ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib, « nous avons une Europe qui a du mal à avancer et malheureusement certains États – un État en particulier – adoptent de plus en plus une attitude de blocage et de veto ». ReaHadja Lahbibd détaille ICI : La Belgique cherche à supprimer le droit de veto de la Hongrie dans le processus décisionnel de l'UE
En réponse, le ministre hongrois des Affaires étrangères a déclaré qu’il ne semblait pas disposé à comprendre le problème du recours à un veto permanent et qu’il utilisait le modèle de communication de guerre. Bruxelles veut supprimer les forces pro-paix et éliminer le dernier obstacle à la guerre en réduisant au silence et en excluant la Hongrie du processus décisionnel. Péter Szijjártó, ministre des Affaires étrangères et du Commerce, a interprété la position du gouvernement en réponse à cette suggestion. Cependant, il n’a pas expliqué pourquoi la Hongrie utilise désormais régulièrement le veto et ne cherche pas à comprendre la position de l’écrasante majorité. Dernièrement, le gouvernement Orbán a été pratiquement le seul à bloquer une prise de décision unanime.
L'Autriche a également rejoint le dialogue
Il semble que l’histoire ne soit pas terminée, puisque l’Autriche a également rejoint le dialogue. Selon Politico, Vienne soutient l'appel de la Belgique à poursuivre le processus visant à priver la Hongrie de son droit de vote, un autre signe de frustration à Budapest avant le début de la présidence semestrielle du Conseil de l'UE en juillet.
Nous attendons de nos 27 membres qu'ils respectent pleinement les principes sur lesquels est construite notre Union commune,
a déclaré à Politico un porte-parole du ministère autrichien des Affaires étrangères. « Cela est particulièrement vrai pour la présidence tournante de l’UE. C’est dans cet esprit que nous soutenons la poursuite stricte de la procédure de l’article 7 contre la Hongrie.»
Il est important de noter que le Parlement européen a lancé la première phase de la procédure au titre de l’article 7 contre la Hongrie en 2018, mais que le processus est au point mort. L'étape suivante de cette procédure, qui est utilisée lorsqu'un pays est considéré comme enfreignant les valeurs fondamentales de l'Alliance, est souvent appelée « l'option nucléaire », généralement simplement appelée « bombe atomique » en Hongrie, car elle prévoit La sanction politique la plus sévère qui puisse être imposée à un État membre : la suspension du droit de vote sur les décisions de l’UE.
Lisez aussi :
- Premier ministre Orbán : L'idéologie bruxelloise est plus dangereuse que celle de Poutine
Source: