Le Conseil de l’Europe appelle la Hongrie à améliorer son aide aux victimes de la traite des êtres humains

Bien que la Hongrie ait fait des progrès dans la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains, les autorités du pays devraient redoubler d'efforts pour améliorer l'assistance aux victimes de la traite des êtres humains, a déclaré le groupe d'experts GRETA du Conseil de l'Europe dans un rapport publié le Lundi.

Les auteurs du rapport ont noté que le nombre de victimes identifiées de la traite des êtres humains en Hongrie était de 754 entre 2019 et 2022, ce qui marque une augmentation significative par rapport à la période précédente couverte par le rapport. GRETA. Selon le rapport, les victimes les plus identifiées étaient des femmes et des mineurs, l'exploitation sexuelle restant la principale forme d'exploitation.

Le rapport salue l'adoption d'une nouvelle stratégie nationale de lutte contre la traite, ainsi que les lignes directrices émises par le bureau du procureur général pour faciliter la détection et la poursuite des affaires de traite des êtres humains. Il a également salué les amendements législatifs garantissant aux victimes de la traite des êtres humains une aide juridique gratuite dans criminel, procédures civiles et administratives. Le rapport note toutefois que, dans la pratique, les victimes ont un accès limité à une aide juridique gratuite et appelle les autorités hongroises à remédier à cette situation.

Dans son rapport, le GRETA s'inquiète du fait que seules quelques victimes de la traite ont reçu une indemnisation de la part des auteurs ou de l'État et exhorte les autorités « à informer systématiquement les victimes de leur droit de demander une indemnisation, à utiliser pleinement la législation existante en matière de saisie et de confiscation ». des avoirs criminels ».

Le rapport salue l'amendement de la loi qui interdit de punir les mineurs qui fournissent des services sexuels, mais il exhorte toutefois les autorités hongroises à adopter une disposition juridique spécifique et des orientations sur la non-punition des victimes de la traite.

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