Cour de l'UE : la Hongrie va verser une indemnisation à un réfugié pour agression

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) de Strasbourg s'est prononcée jeudi contre l'État hongrois. En 2016, la police hongroise a brutalement agressé un réfugié pakistanais. Le parquet n'avait alors pas ouvert d'enquête. L'État hongrois doit verser à la victime 20,000 XNUMX euros d'indemnisation.

L'agression du réfugié

24.hu. écrit que le 12 août 2016, Khurram Shahzad, 30 ans, client du Comité Helsinki hongrois, a été agressé avec d'autres étrangers par officiers de police qui les a « escortés » de l’autre côté de la barrière frontalière. Ils ont reçu des coups de pied et des coups de matraques en métal et en caoutchouc et du tonfa. Le Comité d'Helsinki écrit que le parquet chargé de l'enquête disposait de nombreuses preuves concrètes. Toutefois, comme prévu, elle n’a pas enquêté sur les auteurs.

La preuve

L'un de ces éléments de preuve est une vidéo enregistrée par la police elle-même, qui a été publiée après la plainte de Khurram Shahzad. Il y a une photo prise peu après l'agression qui le montre avec la tête ensanglantée. Il est allé au hôpital à Subotica, où son état a été examiné. De plus, ses deux blessures à la tête ont nécessité des points de suture. Il a également réussi à se souvenir du numéro d'identification exact à cinq chiffres de l'un des policiers et a même déclaré qu'il avait trois étoiles sur son épaulette. Mais cela n’a pas suffi à l’accusation.

La décision

La Cour européenne des droits de l'homme, dans son arrêt, déclare qu'il n'y a pas eu d'enquête effective sur cette affaire. En outre, l'État n'a pas fourni d'explication acceptable pour les blessures de Khurram Shahzad. Le tribunal a également jugé que l'homme avait été maltraité par Hongrois officiers de police. Il s'agit d'un phénomène rare, selon le Comité Helsinki hongrois : en cas de mauvais traitements, la pratique de la CEDH consiste à condamner l'État pour enquête inadéquate. Cependant, dans le cas de Shahzad, les preuves, les déclarations contradictoires des policiers, les séquences vidéo et l'absence totale de preuves expliquant les abus ont convaincu le tribunal. Le tribunal estime que les abus ont eu lieu de la manière dont le client du Comité Helsinki hongrois le prétend.

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Un commentaire

  1. L’argent ne devrait être versé aux réfugiés que s’ils paient pour la destruction et le chaos qu’ils provoquent à la frontière.

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