Un Hongrois condamné à 7 ans de prison aux États-Unis pour avoir donné un faux virus à un couple et exigé de l'argent pour un antidote

Stefan Alexandru Barabas, un citoyen roumain d’origine hongroise de 38 ans, a été condamné à sept ans de prison pour son rôle dans une effroyable invasion de domicile en 2007 dans le Connecticut. Avec trois complices, Barabas s’est introduit dans la maison de la philanthrope Anne Bass et de son partenaire, le peintre Julian Lethbridge. Armés de couteaux et de faux pistolets, les intrus masqués ont ligoté et bandé les yeux du couple avant de leur injecter un « faux virus », une substance faussement présentée comme mortelle. Ils ont ensuite exigé 8.5 millions de dollars en échange de l’« antidote ».

Des millions de dollars réclamés pour un antidote contre un faux virus

Lorsque Bass et Lethbridge n'ont pas pu payer, les criminels les ont forcés à boire un somnifère avant de s'enfuir dans la voiture de Bass. Il a été révélé plus tard que la substance injectée était du violet de gentiane, un médicament antifongique. Des preuves ont permis de relier le groupe au crime, notamment de l'ADN retrouvé dans le véhicule volé de Bass. L'État a rapporté.

Barabas a échappé à la capture pendant des années, se mariant et déménageant en Hongrie, mais a finalement été arrêté en 2022. Ses co-conspirateurs ont déjà été condamnés : Emanuel Nicolescu a été condamné à 20 ans, Alexandru Nicolescu à plus de 10 ans et Michael Kennedy à quatre ans.

Le crime a laissé un traumatisme durable chez les victimes, en particulier chez Bass, qui a craint pour sa vie pendant cette épreuve. Elle est décédée en 2020 et on se souvient d'elle pour ses contributions aux arts et à la philanthropie.

La condamnation de Barabas met un terme à une affaire qui a duré près de 17 ans.

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