Que s'est-il passé ? Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba démissionne.

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a annoncé sa démission dimanche lors d'une conférence de presse à Tokyo. Il a invoqué, entre autres raisons, un accord commercial avec les États-Unis imposant des droits de douane de 15 % sur les importations japonaises.
Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba démissionne
Cette annonce fait suite à la perte de la majorité à la Chambre haute par la coalition au pouvoir en juillet. Ishiba a exprimé ses profonds regrets, reconnaissant n'avoir pas été à la hauteur des attentes en tant que chef du Parti libéral-démocrate (PLD) et assumant la responsabilité de cette défaite, selon le journal. Télex.
D’après Kyodo NouvellesIshiba a démissionné afin d'« éviter une scission décisive » au sein du parti. Il a ajouté qu'il ne se présenterait pas aux prochaines élections à la direction du PLD, malgré son accession à la présidence du parti l'année dernière à sa cinquième tentative. Tout en qualifiant l'accord commercial de « tournant », Ishiba a exhorté son successeur à renforcer les liens du Japon avec les États-Unis et ses autres alliés.
Il restera en fonction jusqu'à ce que son successeur soit choisi.
Bien qu'il ait démissionné de son poste de président du PLD, Ishiba restera Premier ministre jusqu'à ce que le parti choisisse un nouveau dirigeant. Dans le système politique japonais, la présidence du parti équivaut de fait à la fonction de chef du gouvernement. L'élection à la tête du PLD devrait avoir lieu le mois prochain, sauf report.
Le départ du Premier ministre intervient dans un contexte de critiques internes croissantes au sein de son parti après la défaite à la Chambre haute du 20 juillet. Auparavant, Ishiba avait rejeté à plusieurs reprises les appels à sa démission, signalant ainsi son intention de rester en poste.
Moins d'un an en tant que Premier ministre japonais
Ishiba est devenu Premier ministre en octobre dernier, promettant de freiner l'inflation et de réformer le parti. Cependant, son mandat a rapidement été entaché par des revers électoraux : la coalition a perdu sa majorité à la chambre basse, puis a échoué à prendre le contrôle de la chambre haute en juillet.
Il est désormais le troisième Premier ministre japonais à démissionner en cinq ans, après Yoshihide Suga et Fumio Kishida. Suga, qui avait succédé à Shinzo Abe en septembre 2020, avait démissionné en octobre 2021, critiqué pour sa gestion de la pandémie de COVID-19. Il a été remplacé par Kishida, qui avait promis croissance économique et réformes politiques, mais a démissionné en octobre 2024 sur fond de scandales de financement de campagne et de réactions négatives concernant ses liens avec l'Église de l'Unification.
Ishiba a pris ses fonctions en octobre 2024 mais a annoncé sa démission le 7 septembre 2025, soit seulement 11 mois après le début de son mandat.
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Il fut décidé, par on-sait-tous-qui, que le Japon était trop homogène et devait être « enrichi » culturellement. Devinez par qui ? À peine quelques dizaines de « médecins » et d'« ingénieurs » arrivèrent que le pays commençait déjà à s'effondrer.
Peut-être que ce type a eu assez de honte pour démissionner plutôt que de continuer à présider à la même destruction du Japon que celle que l’Europe a connue…