15 mars – Premier ministre Orbán : Bruxelles doit être arrêtée – MISE À JOUR
Budapest, 15 mars (MTI) – Le Premier ministre Viktor Orbán a qualifié mercredi le 15 mars de « preuve incontestable » du passé, du présent et de l'avenir de la nation hongroise, lors de la commémoration de la révolution et de la lutte pour la liberté de 1848-49.
S'exprimant devant le Musée national, le Premier ministre a déclaré que les nations européennes sont dans un « état de révolte », avec « le vent du 48 qui souffle à nouveau sur le continent ».
Au cours des dernières années, les nations européennes se sont une fois de plus révoltées contre « l’alliance hypocrite des bureaucrates bruxellois, des médias internationaux libéraux et de l’insatiable capital mondial », a déclaré Orbán. Les Britanniques d’abord, puis les Américains se sont rebellés, et d’autres suivront cette année, a-t-il ajouté.
Orbán a souligné la nécessité pour Bruxelles d’enlever les « masques de l’hypocrisie » et d’opter pour un discours direct et un débat ouvert sur l’avenir.
Orbán a souligné que la réinstallation des migrants illégaux devait être empêchée, que le réseau financé par des fonds étrangers devait être transparent et que le droit de réglementer les impôts, les salaires et les prix des services publics devait rester du ressort de la compétence nationale.
Orbán a qualifié le 15 mars de « preuve incontestable » du passé, du présent et de l'avenir de la nation hongroise.
"Nous, vivant dans le bassin des Carpates, dans la zone tampon des cultures, des empires et des civilisations, pouvons être fiers du plus grand triomphe de tous, gagner toutes les guerres pour la survie de notre patrie, de notre nation", a-t-il déclaré.
Il a déclaré que 1848 était devenue une « boussole morale » pour la nation, une boussole qui montre qui est « loyal, patriotique, dévoué et courageux » d’une part, et qui expose « la mesquinerie, la perfidie et les efforts visant à tuer les rêves et à détruire la nation ». L'autre.
Le Premier ministre a insisté sur le fait que l’unité nationale devait être préservée et cimentée jour après jour.
« Mais que devons-nous faire de ceux qui veulent des troubles et des divisions plutôt que la paix et l’unité ? dont le seul plaisir est de gâcher les vacances des autres», a-t-il demandé, faisant référence à un groupe qui sifflait lors de son discours.
"Il serait facile de se moquer d'eux, mais nous ne devrions pas le faire", a-t-il déclaré, ajoutant que les Hongrois devraient "tenir bon dans l'optique de la construction de la nation plutôt que dans les escarmouches de petits partis".
"De l'horizon de la nation hongroise, on peut choisir la route qui nous mène à la grande porte de la grandeur ou celle qui mène au marécage de la haine", a-t-il déclaré.
MISE À JOUR
Le parti d'opposition Együtt avait auparavant distribué des sifflets sur la place Astoria et Kálvin, sur le chemin menant au Musée national. Pendant le discours du Premier ministre, les manifestants de l'opposition ont sifflé en signe de protestation et crié « Viktorator » et « Orbán, sors ! ». De nombreux spectateurs présents à la célébration nationale ont répondu « Traîtres ! »
Il y a également eu des bousculades entre les partisans du gouvernement et les manifestants de l’opposition. Une dame âgée a tenté d'arracher le téléphone portable des mains d'un journaliste qui enregistrait les événements.
Photo de : MTI
La source: MTI
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[…] publié originellement sur Daily News Hongrie. Traduit de l'anglais par le Visegrad […]