Matador : 9 effets des chocs culturels que subiront les Américains en Hongrie
Selon matadornetwork.com, l'auteur de l'article s'est rendu à plusieurs reprises en Hongrie et s'y est installé avec sa femme il n'y a pas si longtemps. Il a dit que le monde était complètement différent de celui de son pays natal, la Californie du Sud. Il a vécu les 9 chocs culturels suivants alors qu'il vivait en Hongrie :
Le tout premier disznóvágás (abattage de porcs)
En septembre, très tôt le matin, son beau-père et un des amis de son père, Zoli, venaient de se divertir. L’auteur de l’article a été choqué ; il est tombé malade à la vue des événements. Le sang fumant était partout sur le trottoir et léché par les chiens de Zoli.
Ce fut le tout premier disznóvágás de l'écrivain ou comme il l'appelle (et d'autres étrangers) : l'abattage de porcs. Du petit matin jusqu'à la tombée de la nuit, tous les membres de la famille ont participé à l'abattage du cochon et à l'après-travail. Les hommes ont fait le gros travail, ils ont taillé et scié ; les femmes ont préparé la viande comestible ; l'écrivain a fait bouillir les organes du porc. La tête de cochon remonte à la surface de temps en temps. Tous ont participé à la fabrication du kolbász (saucisse épicée au paprika) et de la hurka (organes et saucisses de riz).
Ce fut une procédure compliquée mais elle a montré la réalité d’où vient la viande.
Tout le monde fume
Les statistiques indiquent que 30 % des Hongrois fument (même si l'auteur de l'article pense que c'est plus que cela). Il se souvient du moment où il était assis dans la voiture, attendant que sa femme arrive des courses, lorsqu'il a vu des gens passer en fumant. Seules deux personnes n'avaient pas de cigarette mais elles l'avaient également allumée.
Une autre occasion qui lui vient à l'esprit est celle où il était chez le dentiste en plein milieu de l'obturation lorsque le dentiste s'est arrêté pour répondre au téléphone. Après cela, elle a allumé une cigarette et a soufflé la fumée par la fenêtre. Cependant, elle a fait un travail parfait qui n'a coûté que 20 dollars.
La nourriture est très importante pour les Hongrois
Les Hongrois prennent l'alimentation au sérieux. L'écrivain a grandi avec Taco Bell, Carl's Jr et les chimichangas au micro-ondes. Pour lui, la nourriture était quelque chose qui devait être consommé vite et vite. En Hongrie; cependant, les gens considèrent la nourriture comme une religion. La fameuse question qu'on entend toujours : « Mi lesz az ebéd ? (Qu'est-ce qu'il y a à manger?). Et le déjeuner ne se résume pas à quelques sandwichs.
Les dîners de famille du dimanche sont sacrés et se composent de trois plats : la soupe, probablement les húsleves (soupe au bouillon clair de poulet, de dinde et/ou de porc avec des légumes) ou une autre possibilité est la gyümölcsleves (soupe froide de fruits avec de la crème, des clous de girofle et de la cannelle). Le plat principal traditionnel est le pörkölt (viande mijotée avec des oignons, de l'ail et du paprika) accompagné de savanyúság (cornichons ou choucroute) et le plat principal est servi avec du nokedli (petites boulettes aux œufs).
Habituellement, un repas traditionnel se termine par un dessert qui peut être des rétes (strudel), des bukta (petits pains fourrés à la confiture), des diós rácsos (sorte de gâteau au café aux noix) et des dobos torta (une génoise avec de la crème au beurre au chocolat garnie de caramel).
Toutes les toilettes ne sont pas identiques
En Hongrie, il est courant que les toilettes aient une étagère là où vos merdes font leurs débuts. Le réseau matador.hu pense que cela est conçu de cette façon pour que vous puissiez examiner votre propre produit (que vous soyez en bonne santé ou non). Peut-être qu'une autre fonctionnalité consiste à minimiser les éclaboussures. Quoi qu’il en soit, il est inquiétant pour un étranger qui n’est pas habitué à cela de voir son tabouret posé dans les toilettes.
Apprendre le hongrois sera assez difficile
L'auteur de l'article visite la Hongrie chaque année depuis dix ans. Même si son hongrois est encore à un niveau élémentaire. Il peut s'exprimer à un niveau basique mais si la discussion nécessite une conjugaison et une harmonisation des voyelles plus compliquées, il a perdu. Il pense que la langue hongroise est une langue unique. L'anglais présente plus de caractéristiques communes avec le russe et le cinghalais (une langue parlée au Sri Lanka) qu'avec le hongrois.
Les Hongrois sont des pessimistes, des gens directs et ils ont le tempérament hongrois.
L'écrivain partage ses expériences sur l'âme hongroise : si l'on prend l'histoire hongroise, elle n'a pas été très appréciée du peuple hongrois. De dures invasions et occupations ont supprimé la culture hongroise. Il y avait de nombreux oppresseurs : les Mongols, les Turcs, les Habsbourg, les Allemands et les Russes ; tous ont effrayé les Hongrois. Ainsi, ils deviennent méfiants, prudents et critiques.
Par exemple, en Californie, si quelqu'un demande « Comment vas-tu ? » la réponse à cela est généralement « Je vais bien, comment vas-tu ? » « Si vous posez la même question en Hongrie, vous les entendrez se plaindre de quelque chose. Cela peut être qualifié de pessimisme ou de réalisme, mais les Hongrois s’expriment et ce sont des gens francs. Si quelqu’un a un problème avec quelque chose, il vous le fera savoir. Cela peut donner l’impression qu’ils sont grossiers ou ennuyeux, mais c’est ainsi que les choses se passent en Hongrie. Vous ne pouvez pas le prendre personnellement ; le caractère des gens est différent ici. Il faut s'y habituer et entendre beaucoup de « bazd meg ».
Les piétons n'ont pas la priorité
Il pourrait être difficile d'accepter, comme cela a été le cas pour l'auteur de l'article, que les conducteurs ne donnent pas la priorité aux piétons. L'écrivain a déclaré qu'il avait failli se faire renverser à plusieurs reprises.
Même si le signal de marche est vert pour vous, les conducteurs qui tournent à gauche risquent quand même de vous percuter. Les conducteurs hongrois sont rapides et agressifs et ont peu de patience, surtout envers les piétons. Le conseil de l'auteur est de regarder des deux côtés encore et encore pour éviter de se faire écraser.
Palinka va te trouver et essayer de te tuer
Cette eau-de-vie de fruits est présente partout en Hongrie : vous ne pouvez pas aller à une fête sans quelques bouteilles ou une flasque de pálinka. Cette boisson fruitée vous sera proposée à tout moment et la refuser sera considéré comme une insulte. Les nagyik (grands-mères) hongroises croient en ses pouvoirs de guérison : vous avez mal à la tête ? Palinka. Crampes menstruelles? Palinka. Se sentir nerveux? Palinka.
Les films doublés sont requis par la loi
En changeant de chaîne, vous remarquerez que chaque émission ou film étranger est doublé. Faire des sous-titres n'est pas vraiment hongrois. L'auteur pense que cela peut être lié à la langue elle-même, car les traductions ne sont pas les mêmes que les expressions hongroises spirituelles et amusantes.
Cependant, l'écrivain trouve hilarant qu'Arnold Schwarzenegger arrive à l'écran avec un doublage hongrois mais que son accent autrichien manque malheureusement. Le doublage en Hongrie a une longue histoire et les voix des films sont des stars nationales. Le plus célèbre est celui des Pierrafeu hongrois, traduit par l'écrivain et poète József Romhányi et qui transforme les dialogues en une prose aux rimes constantes. Tous les épisodes sont remplis d'humour. Il faut oublier Fred et Barney – les homologues hongrois sont Frédi et Béni
basé sur l'article sur matadornetwork.com
traduit par Andrea Toth
La source: http://matadornetwork.com/
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1 Commentaires
Félicitation ! Comme c'est vrai, comme c'est vrai !!
J'ai oublié de mentionner une chose
Comme les Hongrois apprécient les arts sous toutes leurs formes et je pense surtout à la jeune génération !
Je n'ai pas trouvé cela en Asie, en Australie ou même aux États-Unis.