Péter Magyar : Je dénonce Viktor Orbán

Il y a quelques jours, Péter Magyar et son parti, Tisza, ont été accusés par le gouvernement d'être des agents étrangers et de trahir la Hongrie. Aujourd'hui, Viktor Orbán est allé jusqu'à formuler des accusations vagues, affirmant même être certain que Péter Magyar est un agent. Vous pouvez lire notre article plus complet à ce sujet. ICI.
Le chef du parti d'opposition le plus fort a répondu à cela, et nous publions sa réponse dans son intégralité :
Je dénonce Viktor Orbán.
Viktor Orbán s'enfonce chaque jour davantage. Il tente désormais d'utiliser les services secrets pour discréditer la moitié du pays et le parti politique hongrois le plus puissant, simplement parce qu'il craint pour son propre pouvoir et celui de ses 3,000 XNUMX complices.
Il s’agit d’un crime similaire à celui commis en faisant l’éloge de son nouvel ami, le candidat présidentiel roumain ouvertement anti-hongrois, à l’abbaye de Tihany.
Nous ne laisserons pas Viktor Orbán déchirer encore davantage le pays et creuser des fossés encore plus profonds entre les Hongrois. C'est pourquoi nous partirons mercredi à 11h30 à pied de Budapest, de la basilique Saint-Étienne à Nagyvárad, pour construire une Hongrie vivable et humaine, pacifiquement, pas à pas, à l'écoute du peuple hongrois. L'amour et la vérité triomphent toujours. Il en sera de même maintenant.
Demain, je porterai également plainte contre Viktor Orbán, car avec son dernier mensonge d'aujourd'hui, il a commis deux crimes à la fois, ce qui est sans précédent même dans sa carrière politique peu glorieuse.
Répandre de fausses rumeurs
Article 337 § (2) Quiconque, pendant une période d'ordre juridique spécial, déclare ou propage publiquement des faits faux ou déforme des faits vrais de manière à entraver ou à contrecarrer l'efficacité de la défense, sera puni d'un emprisonnement d'un à cinq ans.
Si un seul mot des propos tenus aujourd'hui par le Premier ministre était vrai, il n'aurait pas dû faire de vidéo sur Facebook, mais aurait dû le signaler immédiatement.
Défaut de signaler un crime contre l'État
Article 263 § (1) Quiconque obtient des informations crédibles selon lesquelles un changement violent de l'ordre constitutionnel, un complot contre l'ordre constitutionnel, une rébellion, une destruction, une trahison, une déloyauté, un soutien à l'ennemi, de l'espionnage, de l'espionnage contre les forces armées alliées, de l'espionnage contre les institutions de l'Union européenne, ou que de tels crimes ont été commis mais n'ont pas encore été découverts, et ne les signale pas aux autorités ou à l'organisme d'État compétent dans les meilleurs délais, sera puni d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans.
Afin d'empêcher Orbán de « déchirer encore plus le pays », Magyar a annoncé qu'il entamerait mercredi une marche de Budapest à Oradea (Nagyvárad), en Roumanie, « pour construire une Hongrie vivable et humaine, étape par étape, en écoutant les Hongrois ».
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