Les animaux sacrés des anciens Hongrois
Certains animaux sont considérés comme sacrés dans certaines religions. Par exemple, la vache est un symbole sacré en Inde et plusieurs groupes ethniques du Moyen-Orient considéraient les moutons comme des dieux. Mais saviez-vous qu'il y avait aussi trois animaux sacrés dans l'ancienne croyance hongroise ?
Selon erdekesportal.info, les animaux sacrés ou respectés ont joué un rôle important dans la vie de la plupart des nations eurasiennes. Les noms des animaux sacrés ne pouvaient pas être prononcés. On ne pouvait les désigner qu'à travers leurs caractéristiques.
Il y avait deux de ces animaux dans l'ancienne culture hongroise : le cerf et le loup. Le cerf (szarvas) est un animal qui a des cornes/bois (szarv), le loup (farkas) est un animal qui a une queue (farok). D'après l'usage des noms, il est certain que ces deux animaux étaient très respectés (de manière positive ou négative).
Le cerf et le loup sont des homologues : le cerf symbolisait la féminité (en raison de sa docilité et de sa nature herbivore), tandis que le loup était le symbole de la masculinité (en raison de sa bravoure et de sa nature prédatrice).
Le cerf
Selon Gyula László, l'influence des traditions scythes est détectable à la fois dans le cas de la nation Onogur-Avar-hongroise et des Hongrois d'Árpád. Notre ancienne déesse était un cerf, comme les Scythes.
Dans le célèbre "La Légende de la Chasse Merveilleuse", le cerf était à la fois le chef et le symbole de la fertilité. Il a aidé Hunor et Magor à retrouver les princesses, et c'est ainsi que l'histoire de les Huns et Magyars commence dans les chroniques.
Après la conversion au christianisme, la signification du cerf a changé : ses bois sont les symboles universels du renouveau éternel, du rajeunissement, du Soleil et du Christ. C'est aussi le symbole de la longue vie, de l'immortalité, de la prospérité, de la fertilité et de l'agilité.
Le loup
Étant une nation nomade, nos ancêtres ont régulièrement rencontré des loups et leur ont associé de nombreux adjectifs négatifs. Ceci est bien démontré par le vieux juron « A fene egye meg !/A fene vinné el ! ». "Fene" est la forme archaïque de "farkas" (loup), et certaines personnes pensent qu'il faisait également référence à un esprit non bienveillant.
Mais quel est le troisième animal sacré ?
Les anciens Hongrois tenaient également les chevaux en grande estime. Le chaman les sacrifiait sur le bûcher avant les batailles pour assurer le succès. La légende raconte que nos ancêtres ont acheté le pays à Svatopluk pour un cheval blanc. S'ils devaient simplement l'occuper, cela aurait compté comme une terre volée.
De plus, lorsqu'un cavalier mourait, il était enterré avec son cheval. La peau du cheval était excoriée et tendue sur une perche. Ils l'ont laissé sécher pendant quelques jours. Le proverbe hongrois "húzza a lóbőrt" (être renvoyé) fait référence au son râpeux de la peau étirée.
Image en vedette : www.mek.oszk.hu – Dessin de Gyula László
La source: http://erdekesportal.info/
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