Un deuxième verrouillage se profile en France alors que le coronavirus fait rage sans relâche
La France, qui est durement touchée par la deuxième vague de COVID-19 ces dernières semaines, pourrait bientôt devoir entrer dans une nouvelle phase de confinement, ont averti lundi des experts.
Le nombre de cas infectés est déjà sensiblement plus élevé que pour la première vague, ce qui entraîne le pays dans "une situation difficile, voire critique", a déclaré Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique qui conseille le gouvernement sur la pandémie.
« Nous avons anticipé une deuxième vague. Cependant, nous sommes surpris par la brutalité de ce qui s'est passé ces dix derniers jours », a-t-il déclaré à la radio RTL.
"Il y a probablement plus de 50,000 cas par jour, on estime par le conseil scientifique qu'on est plutôt autour de 100,000 cas par jour", a-t-il dit.
Dimanche, la France a enregistré 52,010 19 nouveaux cas de COVID-45,422, un nouveau record quotidien après 1,138,507 XNUMX samedi. Le total cumulé des cas confirmés dans le pays s'élève désormais à XNUMX, après avoir franchi vendredi le seuil du million.
16% des tests sont positifs lundi, contre 15.1% samedi, 4.5% vendredi et seulement XNUMX% début septembre.
Citant la forte augmentation des taux d'infection, Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, a commenté que "je pense qu'aujourd'hui nous n'avons plus le choix, il va falloir reconfiner... Il y aura pas d'autre solution, malheureusement.
«Nous ne pourrons plus traiter correctement les autres patients si le système est saturé de patients COVID-19. Plus on attend pour prendre les bonnes décisions, moins elles seront efficaces », a-t-il déclaré à la radio France Info.
Vendredi, le nombre de malades du coronavirus hospitalisés dépassait les 15,000 XNUMX en France.
Selon Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, « la situation est désormais hors de contrôle.
«Nous verrons comment le système de santé résistera jusqu'au week-end. Mais en l'état, le confinement sera probablement la mesure qui aura le plus d'impact sur la saturation du système sanitaire », a-t-elle déclaré.
Le gouvernement s'est engagé à éviter un verrouillage coûteux, qui a freiné la première vague de l'épidémie au prix d'une récession économique sans précédent.
Depuis septembre, des mesures anti-COVID-19 supplémentaires ont été mises en place dans les régions en alerte maximale. Celles-ci incluent la fermeture des bars, des piscines et des gymnases. Les installations de divertissement, y compris les clubs de danse et les salons professionnels, sont également fermées. Toutes les installations extérieures, telles que les stades, restent ouvertes mais seulement pour moins de 1,000 XNUMX personnes.
Le gouvernement a instauré des couvre-feux nocturnes dans 54 départements, touchant plus des deux tiers des 67 millions d'habitants de la France. A partir de 12h9 vendredi dernier jusqu'à début décembre, les personnes doivent rester chez elles entre 6h et XNUMXh
"Si nous reconfinons complètement comme nous l'avons fait en mars, ce n'est pas une récession de 10% que nous risquons mais un effondrement de l'économie", a prévenu Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF.
«Lorsque nous avons été confinés en mars, nous avions une économie en croissance, les entreprises avaient des finances saines. Maintenant, ils sont affaiblis et risquent de ne pas se redresser », a-t-il dit, notant la nécessité de « trouver le bon niveau de restriction qui permette à l'économie de continuer ».
Delfraissy estimait que "le virus circule extrêmement vite" et qu'il faudrait au moins durcir et prolonger le couvre-feu face à une deuxième vague "brutale" de l'épidémie. Il a également fait écho à la même préoccupation concernant l'impact économique et sociétal d'un nouveau verrouillage.
Il a proposé « deux scénarios » pour endiguer cette deuxième vague. La première est « d'aller vers un couvre-feu plus massif tant dans son calendrier que dans son étendue au niveau national ».
"Après 10 à 15 jours... on pourrait regarder la courbe des nouvelles contaminations... et si on n'est pas dans la bonne direction, aller vers le confinement", a-t-il dit.
Le deuxième scénario est "d'aller directement vers un confinement, moins dur que celui du mois de mars" et "pour une durée plus courte suivie de conditions de déconfinement bien précises".
"Plus vite nous prendrons des mesures, plus (elles) auront une certaine forme d'efficacité", a-t-il insisté.
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La source: Xinhua
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