Le Bureau de protection de la souveraineté de la Hongrie accuse le programme CERV de l'UE de financer des groupes de pression affiliés à Soros

Le programme Citoyens, égalité, droits et valeurs (CERV) de la Commission européenne est le « bras bruxellois des organisations Soros » utilisé pour financer des campagnes de pression politique, a déclaré mercredi le Bureau de protection de la souveraineté.
Le communiqué du bureau indique que son analyse de la Programme CERV Lancé en 2021, le programme avait révélé que la Commission européenne avait permis ces dernières années aux membres du « réseau Soros » d'obtenir des financements directement de Bruxelles. Le cadre de candidature du programme a été considérablement modifié « en fonction des intérêts du réseau Soros » afin que ces derniers puissent bénéficier des fonds européens destinés aux groupes de la société civile, a précisé le bureau.
Le Bureau de protection de la souveraineté a déclaré que le CERV était en réalité utilisé pour financer des campagnes de pression politique. Selon le bureau, son analyse a révélé qu'en Hongrie, la plupart des fonds distribués dans le cadre du CERV étaient allés à des groupes de pression politique affiliés au « réseau Soros » plutôt qu'à des organisations civiles hongroises. Les trois quarts des fonds du CERV ont été versés au « réseau Soros », alors que ces groupes ne représentent qu'un quart des organisations civiles, a ajouté le communiqué.
Le bureau a déclaré qu'au cours des deux dernières années, les groupes en question avaient utilisé les près de 5 milliards de HUF (12.2 millions d'euros) obtenus grâce aux fonds du CERV pour façonner le discours public « en fonction des intérêts de leur client », avaient « diffusé de fausses informations déguisées en avis d'experts » et avaient exercé une pression internationale sur les pays jugés rebelles par la CE.
La conséquence la plus importante pour la Hongrie est que le pays n'a reçu qu'une fraction des 22 milliards d'euros auxquels il a droit dans le cadre du cycle financier actuel de l'UE. Le Bureau de protection de la souveraineté a déclaré que les contribuables hongrois n'avaient pas leur mot à dire sur la façon dont l'argent de leurs impôts était dépensé, ajoutant que cela violait gravement la souveraineté des États membres et allait à l'encontre des intérêts des Hongrois et des Européens.
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