La guerre entre SPAR et Orbán continue : le PDG autrichien veut une procédure d'infraction contre la Hongrie
SPAR reste indigné par l'introduction par le gouvernement hongrois d'une taxe de détail supplémentaire - souvent qualifiée de taxe sur les « bénéfices excédentaires » - après la quatrième victoire écrasante consécutive du Premier ministre Viktor Orbán et de sa coalition co-dirigeante Fidesz et KDNP en 2022. SPAR exhorte la Commission européenne à lancer une nouvelle procédure d'infraction contre la Hongrie et a souligné que l'entreprise entreprendra des améliorations si le gouvernement supprime cette charge financière supplémentaire.
SPAR demande une procédure d'infraction contre la Hongrie
Nous avons déjà signalé à plusieurs reprises que le budget de l’État hongrois est confronté à de graves difficultés financières en raison de la baisse des dépenses de consommation suite à la pandémie de COVID-19, à la guerre en Ukraine et à la crise de l’inflation. En réponse, le gouvernement a introduit plusieurs taxes supplémentaires, notamment ce qu’il appelle la « taxe sur les bénéfices excédentaires ». En théorie, les chaînes de distribution doivent payer une taxe supplémentaire de 4.5 %, mais dans la pratique, ce coût est souvent répercuté sur les consommateurs. Selon la franchise de supermarchés, cela se traduit par un manque à gagner de 90 millions d’euros chaque année, ce qui l’empêche de lancer des projets de développement en Hongrie, même si le marché nécessite d’urgence des investissements dans la logistique.
Tel que rapporté par economx.hu, La chaîne de distribution poursuit son lobbying auprès de la Commission européenne. L'entreprise fait pression pour que la Commission de Bruxelles lance une nouvelle procédure d'infraction contre la Hongrie concernant la taxe sur les bénéfices excédentaires. Cette information a été rapportée vendredi par Lebensmittel Zeitung, un journal allemand spécialisé dans le marché alimentaire. SPAR a déclaré que si le gouvernement supprimait cette taxe supplémentaire, l'entreprise commencerait à investir en Hongrie, qui est son plus grand marché étranger.
Hans Reisch, PDG de SPAR, a indiqué que l'entreprise était confrontée à d'importants défis logistiques en Hongrie, nécessitant des investissements pour rester compétitive. Cependant, leurs revenus sont actuellement négatifs, en grande partie en raison des plafonds de prix des denrées alimentaires imposés par le gouvernement et de la taxe supplémentaire. Nous avons déjà signalé que SPAR Le groupe a restructuré ses activités en Hongrie pour se protéger des cercles d'affaires proches d'Orbán. La gestion immobilière et immobilière, ainsi que les droits de vente et de logistique ont été transférés de sa filiale hongroise à sa société suisse. De plus, ses activités de supermarchés ont été rattachées à sa société autrichienne, ce qui lui a permis d'économiser 10 millions d'euros par an.
Le ministre hongrois a critiqué SPAR
A l'approche des élections parlementaires européennes du 9 juin, la Commission européenne n'avait pas encore pris de décision sur la demande de procédure d'infraction de SPAR. Néanmoins, le PDG Reisch continue de faire pression pour que des mesures soient prises, malgré un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne de 2020 déclarant que les taxes supplémentaires progressives ne sont pas illégales au sein de l'Union européenne.
Le premier affrontement entre le gouvernement hongrois et SPAR a eu lieu ce printemps. Le PDG autrichien a critiqué la politique fiscale du gouvernement hongrois, ce qui a provoqué Janos Lazar. Le ministre de la Construction et du Développement, largement considéré comme le porte-parole du président Orbán sur ces questions, a réagi en qualifiant SPAR d'« épicier autrichien ». Il a ajouté que les multinationales devraient apprendre à respecter les consommateurs hongrois et le gouvernement.
Une nouvelle stratégie de politique commerciale en gestation ?
Dániel Molnár, analyste senior à l’Institut Makronóm, a déclaré que SPAR n’était plus compétitif sur le marché hongrois en raison de prix élevés et d’un modèle économique obsolète. Csaba Bubenkó, président du syndicat moderne Egyenlő.hu, a fait remarquer que SPAR ne devrait pas traiter le secteur de la vente au détail hongrois comme un « marché aux puces ». Il a fait valoir qu’il était rentable pour les multinationales d’opérer en Hongrie, étant donné qu’elles génèrent des bénéfices substantiels, ont ouvert des milliers de magasins et ont parfois agi contre les intérêts des entreprises hongroises. De plus, elles n’ont pas réussi à payer des salaires compétitifs et ont vendu des produits alimentaires de qualité inférieure à ceux disponibles sur les marchés occidentaux, ce qui a permis d’engranger d’énormes profits.
Economx.hu a également consulté d'autres acteurs du marché qui ont exprimé leur mécontentement face à la taxe sur les bénéfices excédentaires. Ils ont toutefois précisé que les attaques de SPAR dans la presse étrangère sapent leurs efforts et appellent à une nouvelle stratégie de politique commerciale en Hongrie. Ils ont ajouté que SPAR provoque le gouvernement hongrois et transforme une question fiscale en une question politique.
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Source:
« En raison de la baisse des dépenses de consommation », c'est parce que les Hongrois font leurs courses dans les pays voisins. Si vous allez à Kaufland en Slovaquie, vous pensez que vous êtes en Hongrie, la plupart des clients sont hongrois. Gardez le taux d'intérêt à 27 % et vous n'aurez rien !
Pression sur le nom – Victor Mihaly. Orban est près d’un endroit aux proportions gargantuesques.
Orban est depuis un certain temps acculé – de TOUS les côtés, par des pays qui sont DÉMOCRATIQUES.
La guerre russe l’a « déshabillé », a exposé ses sous-vêtements, a « voilé » son CREDO – qui continue de « servir » de FIN ultime.
La nature de l'individu, la croyance en sa personne, en son indestructibilité, en sa « vanité » – la croyance en son immortalité, les – TOUS les côtés – de ce qu'est une « fosse aux ours » – que nous connaissons, à travers l'histoire – les résultats / l'image « finis » de GASHLY, l'individu Victor Mihaly. Orban – qu'il a continué à « nourrir » – à travers et dans la conduite de son image / style politique rhétorique, qui « exhume » qu'il est un antagoniste.
Victor Mihaly. Orban est un adversaire.
On ne peut nier qu'au fil des années, comme Orban l'a « forgé », dans son style dictatorial de Premier ministre, il a EXPOSÉ l'acceptation fanatique de ses idées politiques et de sa philosophie - Idéologie - qui est un dogme, et que TOUS, comparés à des LEMMINGS - son gouvernement - les politiciens et les PARTISANS du Fidesz - ont tous « pris une bouchée » - mâché et nourri, c'est-à-dire enragés.
Dommage – le « zénith » de ce qui se passe, ce Victor Mihaly. Orban – administre la Hongrie – S’AGIT D’UNE PIRE DÉGRADATION.
Si SPAR ne veut pas jouer, SPAR peut quitter la Hongrie.
Comme le dit M. Lázár : obéissez au gouvernement !
https://miniszterelnok.hu/en/speech-by-prime-minister-viktor-orban-at-the-33rd-balvanyos-summer-free-university-and-student-camp/
Des trucs qui font froid dans le dos.
Au moins, cette fois-ci, ils n’ont pas « menacé » de quitter la Hongrie, comme ils l’ont fait une douzaine de fois au cours des deux dernières années seulement…
Notre pays, nos règles. La Hongrie ne se plie pas aux diktats des multinationales mondialistes.
Je n'aime pas ça, tu sais où est la porte.
SPAR, éloignez-vous de Hongrie. Vous, parasites, avez sucé assez de sang hongrois.