Les syndicats soumettent une liste de revendications au gouvernement
Les syndicats exigent le retrait des amendements au code du travail, des modifications de la loi sur la grève, des salaires équitables et un système de retraite flexible dans une lettre adressée au Premier ministre Viktor Orbán et remise mardi à un représentant du ministère de l'innovation et de la technologie.
Le chef de la confédération des syndicats MaSzSz László Kordás a déclaré lors d'une conférence de presse après avoir soumis les demandes que le gouvernement dispose de cinq jours pour mettre en place une délégation de négociation et ne pas le faire entraînera la préparation de grèves nationales.
En outre, la préparation d'une manifestation nationale pour le 19 janvier est déjà en cours, a-t-il dit.
La lettre soumise mardi a été signée par MaSzSz, le Forum pour la coopération des syndicats (SZEF) et la Fédération syndicale des intellectuels, a-t-il déclaré.
La manifestation commencera à 3h00 dans l'après-midi, pour éviter de perturber les examens d'entrée à l'école des élèves, a-t-il précisé. Jusqu'à présent, des sympathisants de 140 communautés ont signalé qu'ils étaient prêts à soutenir les objectifs des syndicats sous une forme ou une autre, qu'il s'agisse de manifester ou de fermer des routes, a-t-il ajouté.
Répondant à une question sur l'éventuelle grève nationale, Kordás a déclaré que la volonté des travailleurs de faire grève doit être évaluée avant que des préparatifs puissent être faits. Les syndicats veulent organiser la grève dans les limites de la loi, a-t-il ajouté.
MASzSz a appelé à la manifestation du 19 janvier lors d'une manifestation à Budapest samedi.
Un certain nombre de manifestations anti-gouvernementales ont eu lieu dans la capitale et dans d'autres villes du pays depuis que les législateurs ont approuvé en décembre une législation portant le seuil supérieur des heures supplémentaires annuelles de 250 heures à 400 heures et prolongeant la période pendant laquelle les employeurs peuvent comptabiliser les heures supplémentaires aux fins du calcul des salaires et des jours de repos de douze mois à trois ans. Des membres du gouvernement ont défendu les amendements au Code du travail et qualifié la polémique sur leur passage de « semblant ».
Image en vedette : MTI
La source: MTI
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