Vona donne à Orbán un sérieux mal de tête lors d'une rencontre en tête-à-tête
Lors de sa rencontre en tête-à-tête avec le Premier ministre, le président du Jobbik a déclaré que sa faction parlementaire n'allait pas soutenir l'amendement constitutionnel anti-immigration à moins que le gouvernement ne mette fin au commerce des obligations de résidence. La raison en est que le Jobbik vise à protéger la Hongrie de l'installation massive de tout type de migrants, y compris les « migrants riches et les terroristes » ainsi que les « migrants pauvres et les terroristes ».
La rencontre en tête-à-tête entre Gábor Vona et Viktor Orbán a eu lieu mardi. La raison pour laquelle le président du Jobbik a insisté sur la réunion était qu'il voulait clarifier si l'amendement constitutionnel exclut les « migrants riches » venant en Hongrie avec un lien de résidence, ou si l'interdiction de l'installation des immigrants n'affecterait que les « migrants pauvres ».
Le sujet de la discussion a été révélé par M. Vona lors de sa conférence de presse tenue après la réunion. Il a également ajouté qu'il avait trouvé la réunion infructueuse car il n'avait pas réussi à convaincre M. Orbán que "le projet d'obligation de résidence est un mauvais stratagème". Sa position est que le Jobbik ne peut que soutenir un amendement constitutionnel qui rejette toutes les formes d'établissement des immigrants.
Il a souligné que l'activité de cautionnement de résidence, qui est liée au ministre du Cabinet Antal Rogán, a permis l'installation de plus d'étrangers en Hongrie que M. Juncker ne veut allouer ici au moyen du quota de migrants. Le projet comporte de nombreux risques, notamment celui de permettre à des terroristes disposant de fonds substantiels de venir en Hongrie, ce qui signifie qu'ils pourraient être en mesure d'organiser un réseau terroriste. Ainsi, l'ensemble de l'entreprise est une échappatoire majeure.
Expliquant que le Jobbik avait déjà soumis un projet de loi constitutionnel six mois auparavant, qui aurait également exclu l'immigration basée sur le lien de résidence, M. Vona a de nouveau exprimé sa déception que les partis gouvernementaux l'aient balayé de la table. En outre, la réunion a révélé que le projet de loi actuel proposé par M. Orbán (qui avait auparavant des cautionnements de résidence publiquement garantis) ne contenait aucune disposition pour les cautionnements de résidence.
« Le Jobbik ne peut soutenir un amendement constitutionnel que tant qu'il rejette toutes les formes de migration et d'installation des migrants. Nous voulons que ni les migrants pauvres ni les riches ne soient installés en Hongrie. Nous ne voulons pas que des terroristes pauvres ou riches viennent en Hongrie. Nous voulons que ni M. Juncker ni M. Rogán ne puissent installer des migrants en Hongrie. Ni gratuitement, ni pour de l'argent. Ni de l'autre côté de la barrière frontalière, ni par des obligations de résidence », a résumé M. Vona en résumant les principaux sujets de l'ordre du jour de la réunion. Le président du Jobbik a souligné à quel point l'amendement constitutionnel était vital, c'est pourquoi il a tenu à en faire un véritable gage de sécurité plutôt qu'une demi-mesure.
Comme M. Vona l'a dit, si le premier ministre a un point de vue différent sur cette question, alors la modification constitutionnelle n'est qu'une ruse, une tromperie et elle assure une échappatoire au terrorisme. La position du Jobbik est claire : vous ne devez pas risquer la sécurité de la Hongrie pour de l'argent.
Parlant de la réaction de M. Orbán à ses déclarations, M. Vona a déclaré que la position du Jobbik donnait un "sérieux mal de tête" au Premier ministre, et ils ont convenu qu'il y réfléchirait. La balle est donc dans le camp du Premier ministre maintenant, il devra décider ce qui est le plus important : l'argent sale ou la sécurité du peuple hongrois.
M. Vona a fait de son mieux pour convaincre M. Orbán et il a souhaité « beaucoup de sagesse » pour prendre sa décision. Après l'événement, Bence Tuzson, le ministre d'État chargé de la communication gouvernementale du Cabinet Office a également tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a fait un effort spectaculaire pour minimiser l'importance de la réunion. Répondant aux questions des médias, M. Tuzson n'a cessé de répéter que "comme toutes les propositions, le gouvernement examinera également celle-ci".
Photo de : MTI
La source: Jobbik – communiqué de presse
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