Les Hongrois risqueraient-ils de conduire en état d’ébriété le soir du Nouvel An ?

Alors que le compte à rebours avant le réveillon du Nouvel An commence, une question importante se pose : les Hongrois seraient-ils prêts à prendre le risque de conduire en état d’ébriété à l’approche de la nouvelle année ?

Sonder l'opinion publique

La politique stricte de tolérance zéro de la Hongrie en matière d’alcool au volant la distingue de plusieurs homologues européens. Alors que le ministère de la Construction et des Transports envisage une révision du Code de la route et que la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) explore des mesures préventives, il devient crucial de comprendre les sentiments du public.

Pour prendre le pouls de la population hongroise sur la réglementation en matière d'alcool au volant, une enquête commandée par Totalcar et menée par Pulse Research a présenté aux répondants quatre options. Les choix allaient du soutien à la politique de tolérance zéro existante à l'adoption de réglementations plus clémentes, en punissant les conducteurs ivres uniquement en cas d'accident, ou en restant indécis.

Variations démographiques : sexe, âge et éducation

1. Disparités entre les sexes : une position plus stricte des femmes

Le sexe joue-t-il un rôle dans la volonté de prendre le risque de conduire en état d’ivresse ? L’enquête révèle un contraste saisissant : près de huit femmes sur dix plaident en faveur du maintien de l’interdiction totale actuelle, tandis qu’un peu moins des deux tiers des hommes soutiennent cette approche stricte.

2. Dynamique des âges : un consensus inébranlable entre les générations

Existe-t-il des différences générationnelles dans la perception du risque ? Malgré une certaine ouverture parmi les jeunes d'une vingtaine d'années et plus à l'égard d'une limite de 0.5 partie pour mille, la majorité, toutes tranches d'âge confondues, est favorable au maintien de l'interdiction totale de l'alcool au volant.

3. Influences éducatives : écarts mineurs

L'éducation influence-t-elle la volonté de prendre des risques ? L'enquête a révélé que les personnes ayant fait des études primaires étaient légèrement plus enclines à pénaliser les conducteurs en état d'ébriété uniquement en cas d'accident, sans différences significatives pour les autres options de réponse selon les différents niveaux d'éducation.

4. Préférences de vie en communauté : plaidoyer fort en faveur de la tolérance zéro

Les environnements de vie façonnent-ils la tolérance au risque ? Près de 80 pour cent des habitants de la commune ont exprimé leur ferme soutien à la politique de tolérance zéro en vigueur, tandis que les habitants de la capitale et des chefs-lieux des comtés se sont montrés plus ouverts à la clémence.

5. Statut du permis de conduire : des disparités marginales

La possession d’un permis de conduire influence-t-elle la volonté de prendre le risque de conduire en état d’ivresse ? Étonnamment, l’enquête n’a révélé que des disparités marginales, avec un pourcentage légèrement plus élevé de personnes sans permis de conduire favorables à la tolérance zéro.

Dévoiler un front unifié ou des tendances potentielles à la prise de risque ?

L’enquête de Totalcar et Pulzus Research dresse un tableau nuancé, révélant un front largement unifié en faveur de la tolérance zéro, mais avec quelques nuances démographiques. Dans l’ensemble, il est impératif de comprendre ces sentiments du public pour élaborer des réglementations efficaces et largement acceptées en Hongrie. Ceci est particulièrement crucial lors des occasions festives où la tentation de prendre des risques peut être accrue.

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Source: Totalcar.hu

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