Le conseiller de Zelensky défend le Premier ministre Orbán : il affirme que le dirigeant hongrois n'est « pas du tout pro-russe »

La guerre en Ukraine s'est intensifiée avec le renfort des troupes nord-coréennes à Koursk, poussant l'Ukraine, avec le soutien de l'Occident, à étendre l'utilisation de ses armes à longue portée. Le conseiller présidentiel ukrainien Mykhailo Podolyak a été interrogé sur les tendances pro-russes perçues du Premier ministre Orbán et a partagé ses idées sur les relations entre la Hongrie et l'Ukraine, soulignant les doutes sur le leadership rationnel de la Russie dans une interview à Telex.
La Russie n’est pas rationnelle
D'après l'interview avec Télex, Mykhailo Podolyak estime que les appels du Premier ministre Orbán à des négociations rapides au sein de l'UE reflètent une croyance en la nécessité du dialogue plutôt que de l'escalade, une position ancrée dans une diplomatie rationnelle. Cependant, les responsables ukrainiens affirment que cette approche méconnaît les motivations et le leadership de la Russie sous Vladimir Poutine. Alors que la préférence du Premier ministre Orbán pour le dialogue vise à favoriser les alliances et la stabilité, le conseiller ukrainien prévient que la Russie agit sur des bases émotionnelles et non rationnelles. Poussée par le ressentiment suscité par sa défaite dans la guerre froide, Russia Les Américains recherchent la vengeance plutôt que la coopération, privilégiant l’agression territoriale plutôt que les opportunités économiques lucratives avec l’Europe. Cela, selon eux, met en évidence la futilité de négocier avec un État alimenté par la haine et l’ambition plutôt que par le pragmatisme.

Le Premier ministre Orbán est-il pro-russe ?
Selon Mykhailo Podolyak, malgré les perceptions, l'Ukraine ne considère pas le Premier ministre Orbán comme un pro-russe, mais plutôt comme un dirigeant pragmatique qui donne la priorité aux intérêts nationaux de la Hongrie. Bien que ses actions puissent parfois s'aligner sur les objectifs russes, les responsables ukrainiens soulignent que la Hongrie reste attachée à ses valeurs et accords communs au sein de l'UE. L'Ukraine s'engage activement avec la Hongrie par le biais d'un dialogue de haut niveau et de comités spécialisés, visant à faire progresser progressivement leurs relations. Les responsables ukrainiens soulignent qu'aucun dirigeant européen, y compris le Premier ministre Orbán, n'est idéologiquement aligné avec la Russie, reconnaissant les dangers à long terme de ses politiques violentes et déstabilisatrices malgré les avantages à court terme.
L'enseignement en langue hongroise en Transcarpatie
Le gouvernement du Premier ministre Orbán exprime depuis longtemps ses inquiétudes quant à la préservation de l'enseignement en langue hongroise en Transcarpatie, un sujet sensible dans les relations entre la Hongrie et l'Ukraine. Comme le souligne le conseiller, les responsables ukrainiens reconnaissent que le dialogue est en cours sur cette question et que des mesures sont prises pour apaiser les tensions. Cependant, le processus est toujours en cours et des résultats concrets restent à finaliser.
Discussions entre Zelensky et Orbán
Mykhailo Podolyak souligne que les pourparlers directs entre le président Zelensky et le Premier ministre Orbán, initiés lors du sommet de la Communauté politique européenne à Budapest, marquent une avancée significative. Ces discussions portent sur des questions économiques, politiques et culturelles, et témoignent d'un engagement bilatéral renouvelé. L'implication potentielle de la Hongrie dans la reconstruction de l'Ukraine après la guerre s'aligne sur son intérêt pour une croissance économique à l'échelle de l'UE, soulignant une vision pragmatique partagée. Le soutien à l'Ukraine, y compris l'aide militaire, est considéré comme un bénéfice mutuel, favorisant la stabilité, l'expansion du marché et un avenir sans nouveaux conflits européens.

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Ces déclarations du conseiller de Zelensky à l’égard d’Orban étaient peut-être trop conciliantes et visaient peut-être à l’inciter à adoucir son comportement envers l’Ukraine. On ne peut cependant ignorer le fait qu’Orban a constamment agi pour bloquer tout soutien de l’UE à l’Ukraine alors que celle-ci est confrontée à une lutte existentielle pour se préserver des attaques russes. De plus, Orban a agi pendant deux ans pour bloquer l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN. Pourquoi fait-il ces choses qui sont manifestement au bénéfice de la Russie et qui vont à l’encontre de la sécurité européenne ?
Il faut aussi prendre en compte le fait qu'Orban n'a jamais mis les pieds en Ukraine depuis l'invasion russe et qu'il n'a même pas parlé à Zelensky pendant près de deux ans. Comment le gouvernement hongrois peut-il traiter son voisin immédiat de la sorte alors qu'il se trouve dans une situation particulièrement difficile ? Imaginez si la Hongrie se trouvait dans la même situation que celle qui se présente actuellement et que ses voisins la traitaient de la même manière.
Il y a un article sur Euronews aujourd'hui intitulé « NewsWorldUkraine Des dizaines de milliers de soldats ont déserté l'armée ukrainienne ». Le Premier ministre Orban a eu raison depuis le début de ne pas s'impliquer dans le désordre ukrainien. Il semble que même le peuple ukrainien ne s'implique pas et ne veuille pas s'impliquer dans ce désastre créé par Zelensky. Il est temps pour Zelensky d'appeler à des élections et de laisser le peuple ukrainien décider de son avenir ; les Ukrainiens pourraient souhaiter élire un dirigeant qui mettrait fin à ces massacres et à cette destruction.
À l’avenir, l’expansion de l’UE ou de la Russie ne doit pas être envisagée.