Cinq ans après les attentats de Paris, les risques terroristes restent élevés en France, selon des responsables
France a rendu hommage vendredi aux victimes des attentats de novembre 2015 à Paris, alors que les responsables ont réaffirmé que les risques d'actes terroristes restaient élevés dans le pays.
Accompagné de la maire de Paris Anne Hidalgo, le Premier ministre Jean Castex a entamé la cérémonie de commémoration devant le Stade de France où des attentats-suicides ont frappé lors d'un match international de football le même jour il y a cinq ans.
Les officiels se sont ensuite rendus dans les cafés, les restaurants et la salle de spectacle du Bataclan pour honorer les victimes tuées dans les explosions, les fusillades de masse et les prises d'otages qui ont suivi ce jour-là.
Cinq ans après les attentats les plus meurtriers que la France ait connus depuis la Seconde Guerre mondiale, "le risque terroriste est très élevé", a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
« Nous sommes confrontés à une menace à double tranchant : de l'extérieur — des personnes envoyées de l'étranger, et une grave menace intérieure — des gens qui sont parmi nous, nos ennemis à l'intérieur. Ces menaces augmentent », a déclaré Darmanin à la radio France info tôt vendredi.
Ces dernières semaines, la France a connu plusieurs attentats liés à un mobile terroriste. Le 25 septembre, un homme au couteau a blessé deux personnes près de l'ancien bureau du magazine satirique Charlie Hebdo pour avoir réimprimé des caricatures se moquant du prophète Mahomet.
Un professeur d'histoire a été décapité devant un collège de la banlieue parisienne le 16 octobre. Un homme au couteau a tué trois personnes dans une église du centre de Nice le 29 octobre.
Au cours des cinq dernières années, 20 attentats ont été perpétrés sur le sol français, 19 complots ont échoué et 61 ont été déjoués, selon Nicolas Lerner, directeur général de la sécurité intérieure (DGSI).
"Le risque d'un attentat comme celui du 13 novembre (2015) a diminué, mais il n'a pas disparu, de même que le risque d'actes commis par des individus isolés entrés illégalement sur le territoire national", a déclaré Lerner au journal Le Figaro.
"Pour faire face à cette menace, la coopération entre les services internes et externes et avec nos partenaires étrangers est vitale", a-t-il déclaré.
Lire aussiL'Europe mène une bataille sur deux fronts contre le COVID-19 et les attentats terroristes
La source: Xinhua
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