Comment laisser un pourboire en Hongrie ?
En Hongrie, donner un pourboire au restaurant est un point critique. Cela vaut la peine de regarder comment le faire correctement, car il semble qu'il y ait toujours des incohérences et des frustrations dans les situations qui y sont associées.
Selon travelo.hu, les invités peuvent être divisés en deux groupes. On donne toujours un pourboire, et on ne le rate que si le service était exceptionnellement mauvais, mais sinon on reconnaît la priorité de cette coutume socialement établie. L'autre groupe ne donne systématiquement pas de pourboire, car l'addition au restaurant comprend également le coût du service.
Entre les deux, il existe différents sous-groupes de personnes gênées. Ils ne savent pas combien il est censé donner, ou sont choqués par le comportement du serveur. Certaines personnes n'aiment pas la situation «adulte» à cause de problèmes de génération, tandis que d'autres sont gênées sur la base de questions de genre («une femme ne doit pas payer, c'est la tâche de l'homme»). Le stress est également causé par la pression que si quelqu'un ne donne pas de pourboire, il sera perçu comme avare et insensible.
Les personnes au raisonnement conscient disposent d'un système d'évaluation personnelle éprouvé pour exprimer leur appréciation ou leur critique. La situation est quelque peu unique dans le cas de ceux qui ont socialisé à l'étranger : des malentendus peuvent survenir, car les éléments habituels de la Hongrie et des autres pays sont mélangés. Mais l'attente évidente, la spéculation et le calcul des pourcentages sont toujours ennuyeux et dérangeants. Quelqu'un a dit que cela ressemblait à d'étranges habitudes de parade nuptiale.
Aussi triste que cela puisse paraître, de nos jours, il est légitime de demander si quelqu'un n'a pas d'argent pour le pourboire, alors il ou elle ne devrait même pas aller au restaurant ?
Il est temps de clarifier la situation et de se débarrasser de l'anxiété. Dans un premier temps, il est important de comprendre la fonction du pourboire.
Selon Noémi Saly, membre du muséologue du Musée hongrois du commerce et du tourisme, à l'époque, tout le monde recevait un pourboire qui effectuait correctement un service.
« Le chauffeur, le bagagiste, la femme de chambre, le serveur, donc tous ceux qui n'étaient pas un employé direct de la personne servie – pouvaient obtenir un pourboire. Ce n'était pas obligatoire, mais en cas de travail juste, professionnel et rapide, l'employé pouvait être sûr d'être pourboire. Les problèmes ont commencé lorsque cela est devenu une attente, car les employeurs comptaient automatiquement sur les pourboires et ont commencé à donner des salaires plus bas. Avec cela, ils voulaient également motiver les employés à être plus dévoués. Mais le résultat était un goût amer dans la bouche et un enthousiasme réduit.
A Budapest, il y a eu plusieurs tentatives pour abolir le pourboire, mais cela a déclenché l'indignation des serveurs. De cette façon, les tentatives de régler le problème ont échoué.
L'avis d'Ibolya Görög, consultante en protocole, met l'accent sur le rôle de l'humanité et sur notre propre euphorie.
Selon elle, donner un pourboire est une forme de don. Si quelqu'un est bon avec nous, nous l'en remercions sous une forme ou une autre. Remercier est un besoin psychique fort, et une pression sociale, mais de manière positive. Elle fait partie d'un principe organisateur qui rend la coexistence sociale acceptable et humaine. Par conséquent, si le serveur est poli, que la nourriture est délicieuse et que le restaurant est agréable, il est recommandé d'exprimer nos remerciements en donnant un pourboire.
En même temps, Ibolya Görög fait la différence entre serveurs et serveurs : « les serveurs le perçoivent comme un métier, tandis que les serveurs le perçoivent comme une vocation. Les clients le ressentent immédiatement et le récompensent. La même règle s'applique aux serveurs et aux vendeurs : son existence dépend de la satisfaction des invités et des clients. Personne ne s'intéresse à sa personnalité. La politesse n'est pas qu'une formule vide de sens, elle donne le cadre d'une coexistence civilisée. Heureusement, de plus en plus de gens ouvrent des restaurants et savent ce que les clients attendent. » Employer un personnel dévoué, qui travaille pour la récompense et le respect fait également partie de l'effort.
Ildikó Szakács, responsable de l'école professionnelle de tourisme et de restauration Gundel Károly, a déclaré ce qui suit à propos du pourboire : « Le montant du pourboire est de 10 à 15 % en Hongrie. Cependant, c'est très important, et nous le disons toujours à nos étudiants que le pourboire n'est pas le but mais le résultat du travail. Il s'agit en fait d'un indice de satisfaction, grâce auquel le client peut exprimer son opinion sur le travail du serveur. Mais cela ne concerne pas seulement le serveur - les étudiants doivent être conscients que le service est un travail d'équipe et que tout ce qu'ils font reflète l'entreprise. Évidemment, le pourboire peut être une motivation, mais ce n'est pas un facteur contraignant, car c'est une chose volontaire et incertaine. La majorité des consommateurs récompensent d'être satisfaits, ce qui est une expérience positive pour un serveur.
"Si le patron offre une récompense spéciale, c'est une plus grande reconnaissance, mais c'est très rare. Il y a toujours une tendance à former les salaires de manière à ce qu'ils comptent avec les pourboires. La redevance forfaitaire doit être indiquée sur la facture, mais elle n'est spécifique qu'aux lieux de catégorie supérieure, et ne devrait pas se généraliser avant un certain temps.
Dans le même temps, Ildikó encourage les clients à toujours dire si quelque chose était répréhensible ou très bon, car cela peut améliorer l'attitude générale et la qualité d'un restaurant.
basé sur l'article de travelo.hu
traduit par Vivien Pasztai
Photo www.maszol.ro
La source: http://travelo.hu/
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1 Commentaires
Il est également très déroutant que certains restaurants ajoutent ce qui ressemble à un pourboire à une facture. On ne sait jamais si le serveur le recevra ou s'il s'agit simplement d'une autre source de revenus pour le propriétaire.