Après Pegasus, un nouveau spyware israélien en usage identifié en Hongrie !
La société canadienne de cybersécurité Citizen Lab a identifié un nouveau logiciel espion israélien, qui aurait pu être utilisé en Hongrie. Ils ont réussi à identifier des victimes dans d'autres pays.
Nouveau logiciel espion israélien
De nouveaux logiciels espions israéliens, similaires au tristement célèbre programme Pegasus, ont été utilisés pour cibler des journalistes et des politiciens de l'opposition dans plusieurs pays, selon des informations publiées par le Citizen Lab du Canada, télex.hu rapports.
L'organisation de cybersécurité a identifié des serveurs qui sont très susceptibles d'avoir été utilisés pour exécuter des logiciels espions de la société israélienne QuaDream. Parmi les serveurs figuraient certains dont le fonctionnement remonte à la Hongrie.
Dans certains cas, les opérateurs des serveurs QuaDream ont également été identifiés. L'organisation canadienne a détecté des opérations en Bulgarie, en République tchèque, en Hongrie, au Ghana, en Israël, au Mexique, en Roumanie, à Singapour, aux Émirats arabes unis, en Ouzbékistan et aux Émirats arabes unis.
Selon l'analyse de Citizen Lab, il existe un degré élevé de certitude que le logiciel espion de la société israélienne aurait pu être utilisé ou est toujours utilisé dans ces pays.
On ne sait pas si les opérateurs ont ciblé les Hongrois. Comme MEMO Le souligne, CitizenLab a pu identifier au moins cinq personnes ciblées par le programme QuaDream en Amérique du Nord, en Asie centrale, en Asie du Sud-Est, en Europe et au Moyen-Orient. La liste des victimes comprend « des journalistes, des personnalités politiques de l'opposition et un employé d'une ONG ». La firme n'a pas révélé leur identité.
Le gouvernement hongrois pris en flagrant délit d'utilisation de Pegasus
Le « projet Pegasus », un projet collectif de 17 revues d'investigation, a révélé de graves utilisations abusives de logiciels espions par des gouvernements nationaux, dont la Hongrie. Le logiciel espion Pegasus est uniquement destiné à être utilisé contre les terroristes et les criminels graves par les agences de sécurité nationale. Cependant, le logiciel espion a été utilisé par le gouvernement hongrois pour surveiller ou tenter de surveiller des journalistes, des militants, des avocats et des politiciens.
Bien que les politiciens hongrois aient tenté de détourner la question de savoir si le gouvernement utilisait ou achetait le logiciel espion ou non, le député Lajos Kósa l'a accidentellement confirmé en reconnaissant que la Hongrie utilisait un logiciel espion de qualité militaire.
En conséquence, 6 personnes espionnées, 4 journalistes, un Ph.D. étudiant et militant et un individu qui a souhaité rester anonyme, tenter de poursuivre l'état. Le Parlement européen a décidé début mars de l'année dernière de créer une commission d'enquête Pegasus, mais leurs travaux n'ont jusqu'à présent pas donné de résultats accessibles au public.
Lisez aussi : Scandale des fuites américaines : des dirigeants hongrois également mis sur écoute par les États-Unis ?
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